Une petite chanson écrite, il y bien longtemps.
Le 14 février c’est la Saint-Valentin
Et ma sexualité, je la tiens bien en main
Le 14 février, aujourd’hui, je m’en fous
L’année passée encore bien que célibataire
Je caressais ton corps, je m’envoyais en l’air
Le 14 février, je n’tire même plus mon coup
Il n’y a pas de regret à cet anniversaire
Convaincu que c’était la meilleure chose à faire
La corde de l’amour est usée jusqu’au bout
Avec toi, avec elles, à chaque fois je m’ennuie
Plus la moindre étincelle n’allume mon coeur durci
On dirait qu’à sa place il n’y a plus qu’un trou
J’aim’rais être aujourd’hui à l’adolescence
Quand on pense que la vie contr’ l’amour n’a aucun’ chance
Et être même assez fou pour s’réjouir d’un bout d’chou
Il arrive parfois qu’une fille m’enchante
Que j’lui dise : mademoiselle vous êtes charmante
Mais je pérsévère pas; à quoi bon après tout
Existe-t-elle la princesse qui saura me captiver ?
Mon unique maîtresse me prenant cette liberté
Dont en fait, sans elle, je n’profite pas beaucoup
Dés qu’on est engagé on se sent prisonnier
Dès qu’on s’est évadé on se sent abandonné
Cette banalité ne résout rien du tout
Peut-être suis-je un’ trist’ vie inhospitalière
N’attirant, égoist’, jamais de passagère
De quoi rendre serein ou complètement fou
Quand l’envie n’est plus là et qu’on souhaite être mort
Mais qu’on en finit pas, l’ennui reste le plus fort
Le 14 février je suis toujours debout
Et c’est triste de n’être plus triste sans vous.
J-L Overney , le 14 février 2002
Et la carte pour votre amoureuse.
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