Je dédie cette satire
A toutes celles qui m’attirent
Pour quelques minutes, ou moins
Toutes celles qui nous font dire
Celle-là, il faut que je la tire
Elle me fout la trique, putain !
Quant nous sommes assis en terrasse
A mater les nanas qui passent
En descendant nos bières
I faut dire qu’on est pas trop classe
Quand nous les traitons de pétasses
Qu’on aimerait bien se faire
Passe la baba à vélo
Pieds nus dans ses gros sabots
Vétue d’un pull népalais
Passe l’étudiante intello
Qui sucotte son stylo
Comme si de rien n’était
Passe la punkette à crête
Livide, maigre, la mine défaite
Fumant, comme de rien, son cône
Passe la Yo à casquette
À l’envers, son rap à tue-tête
Ziva, lui grille trop pas les neuronnes
Passe la mère de famille
Couvant son marmot qui crie
Pour têter ses seins si gros
Passent les troupeaux de jeunes filles
Qui gloussent, fument et babillent
Autours d’un Coca Zéro
Passe l’allumeuse bas résilles
Perchée sur talons aiguilles
Mi-bourgeoise, mi-pute
Passe le boudin des Antilles
Dont le popotin frétille
Qui nous mets tous en rut
C’est à qui sera le plus lourd
En éclusant nos Kronenbourg
Qui sera le plus salace ?
Pas question de parler d’amour
Tout tourne toujours autour
De pulsions dégueulasses
Mais dans nos garconnières blèmes
Le soir seul, on s’avoue tout de même
Qu’elles sont toutes charmantes
Je leurs dédie ce poème
Qui leur dis que je les aime
Toutes ces belles passantes.
J-L Overney, le 4 août 2011
J'ai même pas changé le titre.
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