jeudi 2 octobre 2014

Petit coup de gueule

C'est très rare que j'exprime mes idées sur ce blog mais là,  je suis en rogne.

Neuchâtel, Suisse, 2 octobre 2014, environ 17h00.
Ma maman (81ans) va utiliser des toilettes publiques, je l'attends dehors.
Deux policiers arrivent, ouvrent la porte des toilettes femmes, jettent un oeil, la ferment, fouillent les toilettes hommes et retournent dans les toilettes femmes en gueulant "Sortez de là, police!".
Ma mère, qui n'est pourtant pas une dangereuse gauchiste réponds: " Vous permettez que je remonte ma culotte? ".
Moi, dehors, je m'énerve un peu je ne savais pas que les policiers hommes avaient le droit d'interpeller les dames dans les toilettes.
Les agents ressortent des toilettes dames en ouvrant la porte à coup de pied comme le premier punk venu (pardon aux punks).
Je fais semblant de les prendre en photo et ils m'apostrophent, veulent mon téléphone mais ils se rendent compte que mon vieux Nokia ne peux même pas prendre de photo.
Tandis que ma maman sort des toilettes, je leur explique mon opinion sur leurs manières en leur présentant mes papiers d'identité, "Sinon on va au poste!".
Le plus jeune, celui qui ouvre les portes à coup de pied, m'explique qu'ils ont tout à fait le droit d'entrer où ils veulent et qu'il y a plein de drogués dans ces toilettes et que je serai bien content quand ils viendront me sauver de l'attaque d'un drogué yougoslave (personnellement, si je me fais attaquer, je me fous de savoir si mon agresseur est un drogué yougoslave, un extraterrestre islamiste ou un fachiste neuchâtelois).
Je m'écrase comme une merde car je dois accompagner ma mère à son bus et je n'ai pas le temps d'aller au poste, surtout maintenant que je sais que la police à tous les droits.

Voilà, petite anecdote, c'est une petite ville de Suisse, je suis blanc et Suisse, ma mère n'est pas cardiaque, tout s'est bien passé.

Ma mère a énormément d'humour, elle est diabétique et se plaint des lumières bleues dans les toilettes (j'ai du lui expliquer à quoi ça servait), elle m'a dit : "Heureusement que je n'avais pas ma seringue à la main."

Et pour se faire plaisir, une petite chanson.