lundi 17 novembre 2014

Vivons tous les deux


Vivons tous les deux
Avec tendresse et sans passion
Nous contentant de peu
Repas, vaiselle, télévision
Que-ce soit si flagrant
Que je ne me demande plus même
Si tu m’aime ?

Notr’vie s’ra simple et sans soucis
Toi mon épous’, moi ton mari
Nous us’ront nos prénoms
Que pendant ton ovulation

Et le dimanch’ chez tes parents
Nous admir’rons leurs p’tits-enfants
Qui à leur tour
Nous combleront de leur amour

Vivons tous les deux
Avec tendresse et sans passion
Nous contentant de peu
Repas, vaiselle, télévision
Que-ce soit si flagrant
Que je ne me demande plus même
Si tu m’aime ?

Nous f’rons tous deux de belles carrières
Toi PDG, moi militaire
Pour nous offrir
Une belle villa pour nos loisirs

Où le dimanche après la messe
Nous exposerons nos richesses
Au couples amis
Qui auront moins bien réussi

Vivons tous les deux
Avec tendresse et sans passion
Nous contentant de peu
Repas, vaiselle, télévision
Que-ce soit si flagrant
Que je ne me demande plus même
Si tu m’aime ?

Et s’il arrive au cours du temps
Que tu prenne parfois un amant
Faut pas t’en faire
N’appelle pas chez ma secretaire

Car notre couple ne mourra jamais
Et longtemps après mon décès
Je s’rais près d’toi
Souriant dans un cadre en bois

Vivons tous les deux
Avec tendresse et sans passion
Nous contentant de peu
Repas, vaiselle, télévision
Que-ce soit si flagrant
Que je ne me demande plus même
Si tu m’aime ?

J-L Overney novembre 02 

Vous pouvez essayer de la chanter là-dessus.





2 commentaires:

  1. Oui mais faire partie d'une case, c'est pas aussi se sentir en sécurité ?
    Je vis hors case, mais parfois je cache pas que ça me pose problème...
    Bien sympa, ça fait réfléchir ! ( Crapule !)

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  2. T'as raison Galien, je me suis senti aussi bien et aussi mal en "case" que hors case. Je pense que l'on est juste jamais parfaitement content de ce qu'on a.
    Content que ça fasse réfléchir, ça c'est une bonne raison de continuer.

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