lundi 9 février 2015

Ouvre moi la porte


-C’est qui ?
-Je suis un ami de ta maman
Qui veux lui faire une surprise, ouvre mon enfant.
-Ah excuse moi, je ne peux pas. Il est midi tu vois…
Je crois qu’elle à peur
Et elle est encore sous anti-dépresseur
-Ben tiens, ça se voit qu’elle prend toujours de la drogue
Sur son porno blog
-Dis voir connard, tu serais pas mon enculé de géniteur ?
Le type qui lui a brisé le cœur
C’est depuis que tu es parti que maman est junky
-Je t’assure qu’avant ta naissance
Ta mère était déjà une pute pleine d’expérience
-C’est vrai que maman travaille tard le soir
Mais c’est toi qui l’a mise sur le trottoir
Et elle gagne moins qu’avant
Que tu lui casses toutes les dents
-Oooooh dis-lui que j’ai mal
Que j’ai les couilles pleines
Qu’il faut qu’elle revienne
-Ah non, va te chier dessus
Tu n’es qu’une grosse merde, trou du cul
Ou j’appelle le dealer à maman
Dégage maintenant

REFRAIN
Ouvre-moi cette putain de porte
Je veux juste discuter
On est des adultes, bordel
Qu’est-ce que ça i apporte
D’agir de la sorte ?
Ouvre-moi cette putain de porte
Tu commences à me gonfler
Bordel, laisse-moi entrer
Ou ça va chier

-Très bien, si maman est près de toi
Il faut lui dire : « Maman, fais ton testament »
-Ah, elle est réveillée ; elle fait du bruit
Je crois bien qu’elle vomit
Ça  sent le gin et le joint
Sa chambre s’ouvre, voilà elle vient
-Oooooh salope viens m’ouvrir
Sinon je te jure que tu vas souffrir
-Mais maman, tu parais bizarre, répond
Pourquoi tu vas sur le balcon
Fais pas ça, tu es malade
N’enjambe pas la balustrade

REFRAIN
Ouvre-moi cette putain de porte
Je veux juste discuter
On est des adultes, bordel
Qu’est-ce que ça i apporte
D’agir de la sorte ?
Ouvre-moi cette putain de porte
Tu commences à me gonfler
Bordel, laisse-moi entrer
Ou ça va chier

Elle est enfin morte
Je l’ai eue cette putain de porte
ce n’était pas la plus forte
Dis-moi où elle se terre
Ta roulure de mère
Dis, mais retiens-la

-Elle a sauté
-Merde, je l’aurais sautée
-Je suis orpheline
-Viens sur mes genoux, mignonne gamine
-Mais arrête monsieur
-Tais-toi petite

J-L Overney, 10 janvier 2007




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