Un rayon de soleil en hiver
Une inconnue qui vous sourit
Ça vous fait oublier l’enfer
De la vie
Un rayon de soleil sur une branche
Et l’on jurerait voir un fruit
Ça repousse l’échéance
De la vie
Cet été, on s’éloignait
Du feu de camp qui éclairait
Nos corps nus en sueur
Aujourd’hui on se regroupe
Autour du chaudron de soupe
Pour un peu de chaleur
Un rayon de soleil en hiver
L’accolade d’un ami
Ça estompe les galères
De la vie, de la vie
La pénombre nous fait l’âme sombre
On aimerait rester au lit
Jusqu’aux première jonquilles
Mais au chalet, les murs bruts nous protègent
Des tonnes de neige
Qui montent à l’assaut des volets
Et j’aime le joyeux concert
Rassurant des bûches
Et ton gros pull-over
Qui peluche
Pop ! Un bouchon qui saute
Santé ! A la nôtre !
On est bien réchauffés
Et l’on va chanter
Le feu de camp qui échauffait
Nos corps nus en sueur
Et l’un contre l’autre on s’emmitoufle
À l’abri du vent qui souffle
Pour un peu de bonheur
Un rayon de soleil en hiver
Qui vous réveille à midi
Ça vous fait croire aux chimères
De la vie
Pour un peu on oublierait
Le feu de camp qui échauffait
Nos corps nus en sueur
Et l’un contre l’autre on s’emmitoufle
À l’abri du vent qui souffle
Pour un peu de bonheur
Que toujours, été comme hiver
Restent amours et amis
Qui éclairent le temps éphémère
De la vie, de la vie
J-L Overney, le 13 octobre 2006
En pensant à ça.
Chaque saison peut être très agréable, en fin de compte ! :)
RépondreSupprimerEt oui, il suffit d'être bien acompagné.
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